Europa, Europa !

L'Europe est une civilisation d'un seul tenant faite de nombreuses cultures différentes.
(Elie Barnavi, lu dans le Monde du samedi 10 octobre)

Le moteur de l'inaction

La connaissance tue l'action, pour agir il faut être obnubilé par l'illusion.
(Friedrich Nietzsche)

Connaître une langue, c'est...

Connaître une langue, c'est découvrir bien plus que ses mots et ses structures. C'est rendre compte de la vision du monde de ceux qui la parlent. c'est mettre au jour une culture, des mythes. C'est exhumer des connaissances en tout genre, historiques, médicales, culinaires.
(Ana Suelly Cabral, lu dans le Monde du 3 octobre)

Un univers de pensée

Chaque langue est un univers de pensée structurée de manière unique, avec ses associations, ses métaphores, ses modes de pensée.
(Christopher Moseley, lu dans le Monde du 3 octobre 2009)

The ancient track - La piste très ancienne

The ancient track

There was no hand to hold me back
That night I found the ancient track
Over the hill and strained to see
The fields that teased my memory.
This tree that wall - I knew them well,
And all the roofs and orchards fell
Familiarly upon my mind
As from a past not far behind.
I knew what shadows would be cast
As the late moon came up at last
From back of Zaman's Hill, and how
The vale would shine three hours from now.
And when the path grew steep and high,
And seemed to end against the sky,
I had no fear of what might rest
Beyond that silhouetted crest.
Straight on I walked, while all the night
Grew pale with phosphorescent light,
And wall and farmhouse gable glowed
Unearthly by the climbing road.
There was the milestone that I knew
-"Two miles to Dunwich" - now the view
Of distant spire and roofs would dawn
With ten more upward paces gone...

The was no hand to hold me back
That night I found the ancient track,
And reached the crest to see outspread
A valley of the lost and dead;
And over Zaman's Hill the horn
Of a malignant moon was born,
To light the weeds and vines that grew
On ruined walls I never knew.
The fox-fire glowed in field and bog,
And unknown waters spewed a fog
Whose curling talons mocked the thought
That I had ever known this spot.
Too well I saw from the mad scene
That my loved past had never been -
Nor was I now upon the trail
Descending to that long dead vale.
Around was fog - ahead, the spray
Of star-streams in the Milky Way...
There was no hand to hold me back
That night I found the ancient track
(Howard Phillips Lovecraft)

La piste très ancienne

Il n'y eut pas de main amie qui me retienne
La nuit où je trouvai la piste très ancienne
Qui franchissait les monts, quand je crus découvrir
Ces champs qui depuis peu hantaient mon souvenir.
Cet arbre et puis ce mur, je les reconnaissais,
Les toits et les vergers et les ombrages frais
M'étaient très familiers, présents à ma mémoire
Comme pour raconter une récente histoire.
Je savais quelles ombres je verrais s'allonger
Lorsque finalement la lune à son lever
Apparaîtrait, brillante, au-dessus de Zaman,
Pour baigner la vallée de sa lueur safran.
Et lorsque le sentier devint plus raide encor,
S'élançant vers le ciel dans un ultime essor,
Je le gravis sans peur, sans craindre un seul instant
Ce que je trouverais, là sur l'autre versant.
Je marchais vaillamment, dans la phosphorescence
Du clair de lune pâle, dont la lumière dense
Révélait les pignons, les murs, les colombiers
De ces fermes spectrales qui bordaient le sentier.
J'aperçus une borne et je la reconnus -
« Une lieue pour Dunwich » - et maintenant la vue
De lointaines maisons et d'un clocher pointu
S'étendrait devant moi, après dix pas de plus...

Il n'y eut pas de main amie qui me retienne
La nuit où je trouvai la piste très ancienne
Et atteignis la crête pour voir les contreforts
D'une vallée perdue, d'une vallée de morts :
Au-dessus de Zaman, le mince croissant d'une
Maléfique et sombre et redoutable lune
Se levait sur les lierres et les pierres moussues
De ruines lézardées que je n'avais pas connues.
Les feux follets dansaient sur landes et marais.
Des étranges ruisseaux une brume montait
Dont les grises volutes niaient à mon effroi
Que jadis j'avais pu connaître cet endroit.
Sous mes yeux éclatait l'amère vérité,
Mon passé bien-aimé n'avait pas existé
Je ne me trouvais pas non plus sur cette sente
Descendant vers la tombe pleine d'âmes errantes.
Autour de moi la brume - au-delà la jonchée,
De poussières d'étoiles parmi la Voie Lactée ...
Il n’y eut pas de main amie qui me retienne
La nuit où je trouvai la piste très ancienne.
(Howard Phillips Lovecraft)

La valeur de sa vie

Notre vie vaut ce qu'elle nous a coûté d'efforts.
(François Mauriac)

Savoir ecouter

La connaissance parle, mais la sagesse écoute.
(Jimi Hendrix)

Ridicule !

Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas.
(Napoléon Bonaparte)

Compétence

Un homme compétent est un homme qui se trompe selon les règles.
(Paul Valéry)

Justification

Tout s'explique, rien ne se justifie.
(Alfred Capus)

Je sais que je ne sais rien

Le savant sait qu'il ignore.
(Victor Hugo)

For example

Example isn't another way to teach ; it's the only way.
(Albert Einstein)

Risque

Ne rien risquer est un risque encore plus grand.
(Erica Jong)

L'homme propose, la femme dispose...

Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l'occasion mais jamais a celui qui la manque.
(Talleyrand)

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis

Il n'y a aucun mal à changer d'avis. Pourvu que cela soit dans le bon sens.
(Winston Churchill)

Cela n'a pas de prix

Tout ce qui a son prix est de peu de valeur.
(Friedrich Nietzsche)

Conseil

On ne demande conseille que pour raconter ses ennuis.
(Jules Renard)

Parle à ma main !

L'homme est intelligent parce qu'il a une main.
(Anaxagore)

Postérité

L'important ce n'est pas de rester dans les mémoires. C'est d'avoir changé le monde.
(Orson Scott Card, Le compagnon, Les chroniques d'Alvin le Faiseur - livre IV)

Hypocrite

L'hypocrisie, malgré sa mauvaise réputation, manifestait au moins un respect honnête pour la bonté.
(Orson Scott Card, Le compagnon, Les chroniques d'Alvin le faiseur - livre IV)

Obstacles

Les obstacles ne sont que ce qu'il faut surmonter.
(Samuel Gridley Howe)

In the eye of the beholder

Ce que le tableau représente ?
Cela dépend de celui qui le regarde.
(James Whistler)

Vent favorable

Ca marche toujours lorsqu'on sait ce qu'on fait.
(Richard Bach)

Une question de sémantique

Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.
(Jean Jaurès)

Enfantillage

Les enfants seuls savent ce qu'ils cherchent.
(Antoine de Saint-Exupéry)

Inconséquent

L'insouciance tue... les autres.
(Stanislaw Jerzy Lec)

Rien n'est petit pour un grand esprit

Rien n'est petit pour un grand esprit.
(Arthur Conan Doyle)

Introspection divine

Qui se connait soi-même connait Dieu.
(Mahomet)

Connais toi toi-même

Connais toi toi-même et tu connaîtras les Dieux.
(Inscription au fronton du temple de Delphes)

Le coeur est fécond

Les vérités découvertes par l'intelligence demeurent stériles. Le coeur est seul capable de féconder les rêves.
(Anatole France)

Le chemin importe plus que le but

On trouve la joie dans la lutte, dans l'effort et la souffrance qu'elle exige, plutôt que dans la victoire elle-même.
(Gandhi)

L'aide c'est les autres

Un chef est un homme qui a besoin des autres.
(Paul Valéry)

Grandeur

Un homme n'est grand que lorsqu'il ne tient sa grandeur ni de l'obéissance ni du commandement.
(Victor Hugo)

Pas un problème

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
(Jacques Rouxel)

Il ne faut pas se laisser abattre

Les difficultés ne sont pas faites pour abattre mais pour abattues.
(Montalembert)

Il y a pire que l'échec

Il est dur d'échouer ; mais il est pire de n'avoir jamais tenté de réussir.
(Franklin Roosevelt)

Les leçons des échecs

Ce qui m'intéresse, c'est la vie des hommes qui ont échoué car c'est le signe qu'ils ont essayé de se surpasser.
(Georges Clemenceau)

Insoumis

Etre vaincu parfois.
Etre soumis jamais.
(Alfred de Vigny)

Moins que nous même

Il n'y a pas de honte à perdre ou à échouer. La honte, la seule qui puisse nous faire honte est d'être inférieur à nous-mêmes.
(Alain Ayache)

What you do is who you become

The soul is dyed the color of its thoughts. Think only on those things that are in line with your principles and can bear the light of day. The content of your character is your choice. Day by day, what you do is who you become. Your integrity is your destiny - it is the light that guides your way. (Heraclitus)

Solitude

La solitude est l'élément des grands esprits.
(Christine de Suède)

Couronne d'épines

Si l'amour vous couronne, il vous crucifie aussi.
(Khalil Gibran)

On ne voit bien qu'avec le coeur...

On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux.
(Antoine de Saint-Exupéry - Le Petit Prince)

Don

Quand tu te donnes tu perçois plus que tu ne donnes car tu n'étais rien et tu deviens.
(Antoine de Saint-Exupéry)

Egocentrisme

Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi.
(Albert Einstein)

Parcours personnel

Cherche la vérité dans ma méditation et non continuellement dans les livres moisis. Celui qui veut voir la lune regarde le ciel et non l'étang.
(Proverbe persan)

Progression

Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
(Confucius)

Action !

Les plus nobles principes du monde ne valent que par l'action.
(Charles de Gaulle)

Apprendre à se taire

La sagesse humaine apprend beaucoup si elle apprend à se taire.
(Jacques Bossuet)

Enseignement

On n'enseigne pas ce que l'on sait.
On n'enseigne pas ce que l'on veut.
On enseigne ce que l'on est.
(Jean Jaurès)

Promesses

Les promesses d'hommes sont pareilles aux vagues de la mer : elle meurent aussi vite qu'elles naissent.
(Gilbert Sinoué)

Apprentissage

Tu me dis, j'oublie.
Tu m'enseignes, je me souviens.
Tu m'impliques, j'apprends.
(Benjamin Franklin)

Doute

Il faut douter de tout même de ses soupçons.
(Christine de Suède)

Richesse

C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre.
(Proverbe chinois)

Un grain de folie

Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit.
(La Rochefoucauld)

Prudence

Le sage craint le mal et se détourne ; le sot est insolent et sûr de lui.
(La Bible - Livre des proverbes)

Flexibilité

L'homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible ; il sait se plier mais non se courber.
(Confucius)

Parure

On peut briller par la parure, mais on ne plaît que par la personne.
(Jean-Jacques Rousseau)

Une doctrine de l'injustice

Le christianisme dans son essence (et c'est sa paradoxe grandeur) est une doctrine de l'injustice. Il est fondé sur le sacrifice de l'innocence et de l'acceptation de ce sacrifice.
(Albert Camus)

Avouer

Se tuer, dans un sens, c'est comme au mélodrame, c'est avouer. C'est avouer qu'on est dépassé par la vie ou qu'on ne la comprend pas.
(Albert Camus)

Accord

Qu'est-ce que le bonheur sinon l'accord vrai entre un homme et l'existence qu'il mène ?
(Albert Camus)

Suicide

Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie.
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Sacrifice

C'est cela l'amour, tout donner tout sacrifier sans espoir de retour.
(Albert Camus, Les justes)

Casanova

Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ?
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Comprendre

Comprendre c'est avant tout unifier.
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Exemplaire

Un exemple n'est pas forcément un exemple à suivre.
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Aimer et être aimé

Il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé ; il y a du malheur à ne point aimer.
(Albert Camus)

La volonté d'arriver

En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Certitude

Une seule certitude suffit à celui qui cherche.
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Renoncement

L'oeuvre d'art naît du renoncement de l'intelligence à raisonner concret.
(Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe)

Créer

Créer, c'est aussi donner une forme à son destin."
(Albert Camus - Le mythe de Sisyphe)

Amour

Il n'y a que l'amour qui nous rende à nous-mêmes.
(Albert Camus - L'envers et l'endroit)

La vraie générosité

La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
(Albert Camus - L'Homme révolté)

Libre-arbitre

J'ai la foi. Car nous choisissons qui nous voulons être et le devenons dans la beauté ou la laideur.
(Yukito Kishiro - Gunnm)

Original Sin

We are sinful not merely because we have eaten of the Tree of Knowledge, but also because we have not eaten of the Tree of Life.
(Franz Kafka)

De l'importance des définitions

La définition devrait occuper une place prépondérante parmi nos visées : il ne suffit pas de montrer combien nous sommes malins en faisant ressortir combien tout est obscur.
(John Langshaw Austin, Philosophical papers)

Le rendez-vous du destin

Les jours s'allongent et s'alanguissent pour que le destin s'accomplisse.

We are the universe...

If Mind brought humans forth from Matter, enabling the universe to comprehend itself - to do its own homework.
(Gregory Benford)

Un temps d'avance

Il faut faire aujourd'hui ce que tout le monde fera demain.
(Jean Cocteau)

La valeur d'un chef

La valeur d'un chef se voit dans le regard de ses hommes.
(Anonyme/Inconnu)

De la difficulté de diriger

Tout homme qui dirige et veut faire quelque chose à contre lui :

• Tous ceux qui voudraient faire la même chose.
• Tous ceux qui voudraient faire le contraire.
• Et la grande masse de ceux qui ne font rien.

(Abraham Lincoln)

Une question de logique

La logique mène à tout... à condition d'en sortir
(Alphonse Allais)

Une vrai victoire

Le sabre est fait pour couper, mais blesser ou tuer son adversaire signe en fait l'échec du vainqueur. Vaincre réellement c'est maîtriser le ki, c'est-à-dire faire un avec soi-même, son esprit et son corps, l'univers intérieur et extérieur, soi et l'adversaire. La raison ne triomphe pas par la force, elle se fait force.
(Jean-Claude Heudin, Les créatures artificielles, d'après Y. Munenori et I. Stengers)

Tracer le chemin

Voyageur, il n'existe pas de chemin, on le trace en marchant.
(Antonio Machado)

Drôle de trouvaille !

En science, la phrase la plus excitante que l'on peut entendre, celle qui annonce des nouvelles découvertes, ce n'est pas "Eureka" mais c'est "drôle".
(Isaac Asimov)

Prospective et interrogation

On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie.
(Isaac Asimov)

La science de l'étonnement

La science consiste à passer d'un étonnement à un autre.
(Aristote)

Qu'un ami véritable est une douce chose

Un ami, c'est un homme qui a plus de crédit que personne quand il dit du
mal de nous.
(Jean Rostand)

Carpe diem

Car il n'existe aucune crainte de l'avenir dans le champ de la vie, seulement la joie perpétuelle du moment présent.
(Orson Scott Card - Les chroniques d'Alvin le faiseur - Le prophète rouge)

Direct

Dire toujours le fond de sa pensée écarte de soi les malveillants.
(Mot-pour-mot dans Le Septième fils, Livre premier des Chroniques d'Alvin le faiseur, Orson Scott Card)

Acte de foi

On ne peut faire comprendre la vérité à qui n'y croit pas.
(Mot-pour-mot dans Le Septième fils, Livre premier des Chroniques d'Alvin le faiseur, Orson Scott Card)

Incrédule

Tout ce qu'il est possible de croire est une image de la vérité.
(Mot-pour-mot dans Le Septième fils, Livre premier des Chroniques d'Alvin le faiseur, Orson Scott Card)

Réciprocité

On suppose toujours les autres aussi vertueux que soi-même.
(Mot-pour-mot dans Le Septième fils, Livre premier des Chroniques d'Alvin le faiseur, Orson Scott Card)

Désagréable mais nécessaire

Les vérités que l'on aime le moins entendre sont celles qui importent le plus de savoir.
(Sartine, dans "Le Fantôme de la rue Royale", 3ème épisode des aventures de Nicholas le Floch, Jean-François Parot)

Invraisemblable !

Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable.
(Nicolas Boileau)

Feu d'artifice

L'artifice se dément toujours et ne produit pas longtemps les mêmes effets que la vérité.
(Louis XIV)

Souffrir en silence

La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
(Jean Racine - Andromaque)

Entre vie et trépas

Le temps passé n'est plus, l'autre encore n'est pas,
Et le présent languit entre vie et trépas.
(Jean-Baptiste Chassignet - Le Mépris de la vie et Consolation contre la mort - 1594)

Catastrophes sur catastrophes, jusqu'à la victoire !

La guerre est une série de catastrophes qui se terminent par une victoire.
(Georges Clemenceau)

Question de mode

Toute l'intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode.
(Anonyme)

un liant sans valeur ?

Il en est de certaines personnes en place comme des chevilles et des clous que l'on considère comme une absolue nécessité pour joindre toutes les parties d'un édifice, quoique leur valeur intrinsèque soit réputée nulle.
(Jean-François Parot, Le fantôme de la rue Royale)

Les traditions de la finance sont éternelles, et toujours la haute banque eut ses informateurs auprès des gouvernements.
(Maurice Druon, "Le Roi de fer", Tome 1 de "Les Rois maudits")

Faut-il avoir peur des monstres ?

Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons.
(André Gide)

La recherche de l'inconnu

La moindre chose contient un peu d'inconnu. Trouvons-le.
(Guy de Maupassant)

Le blanc-seing du danger

L'omission de ce qui est nécessaire semble le blanc-seing du danger.
(William Shakespeare)

Travailler plus pour gagner plus ?

Si l'on veut gagner sa vie il faut travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose.
(Alphonse Karr)

Side effect

Science is like sex : sometimes something useful comes out, but that is not the reason we are doing it.
(Richard Feynman)

La sagesse est une expérience personnelle

On peut être savant du savoir d'autrui, on ne peut être sage que de sa propre sagesse.
(Michel de Montaigne)

Propos sur le bonheur

Le bonheur est une denrée merveilleuse : plus on en donne, plus on en a.
(Mme de Staël)

A vague idea

Everything is vague to a degree you do not realize till you have to make it precise.
(Bertrand Russell)

A man of experience

Experience is what enables you to recognize a mistake when you make it again.
(Earl Wilson)

Where speech is not...

True and False are attributes of speech, not of things. And where speech is not, there is neither Truth nor Falsehood.
(Thomas Hobbs, Leviathan)

Une justice aveugle mais raisonnable

Si l'on a peint la Justice avec un bandeau sur les yeux, il faut que la Raison soit son guide.
(Voltaire)

Attention à l'imagination

Quand une fois l'imagination est en train, malheur à l'esprit qu'elle gouverne.
(Marivaux)

Série noire

Les malheurs sont souvent enchaînés l'un à l'autre.
(Jean Racine)

Prudens futuri temporis exitum Caliginosa nocte premit Deus...
Un Dieu prudent cache tout ce qui est futur sous une nuit ténébreuse...
(Horace)

Sortez, ombres, sortez de la nuit éternelle

sortez, ombres, sortez de la nuit éternelle.
Voyez le jour pour le troubler.
Hastez-vous d'obéïr quand ma voix vous appelle,
que l' affreux désespoir, que la rage cruelle
prennent soin de vous assembler.
Sortez, ombres, sortez de la nuit éternelle.
(Philippe Quinault, Thésée)

L'ordre participe au sens

Les mots diversement rangés font un divers sens et les sens diversement rangés font différents effet.
(Blaise Pascal, Pensées)

Dare to be wrong

Dare to be wrong, and to dream.
(Friedrich von Schiller)

Escaping the old ideas

The difficulty lies, not in the new ideas, but in escaping the old ones, which ramify, for those brought up as most of us have been, into every corner of our minds.
(John Maynard Keynes)

Le chant des partisans

Le chant des partisans

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

(Anna Marly, Joseph Kessel et Maurice Druon)

Un révélateur de caractère

Le vrai caractère perce presque toujours dans les grandes circonstances.
(Napoléon Bonaparte)

Une question de volonté

La vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard.
(Confucius)

Un effort quotidien

Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
(Confucius)

Réponse graduée

Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien.
(Confucius)

Patience !

Une petite impatience ruine un grand projet.
(Confucius)

Homme de bien et homme de peu

L’homme de bien ne demande rien qu’à lui-même ; l’homme de peu demande tout aux autres.
(Confucius)

Bien choisir son travail

Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.
(Confucius)

Empathie

Ce qu’on ne désire pas pour soi, ne pas le faire à autrui.
(Confucius)

Debout !

La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.
(Confucius)

De la correction !

La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas.
(Confucius)

The rule of the game

Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer de jeu.
(André Breton)

The activities of a philosopher

Philosophy can be said to consist of three activities : to see commonsense answer, to get yourself so deeply into the problem that the commonsense answer is unbearable, and to get from that situation back to the commonsense answer.
(Wittgenstein)

Writing a novel

Writing a novel is like driving a car at night. You can see only as far as your headlights, but you can make the whole trip that way.
(Edgar Lawrence Doctorow)

The point of Philosophy

The point of philosophy is to start with something so simple as not to seem worth stating, and to end with something so paradoxical that no one will believe it.
(Bertrand Russell)

Make it interesting !

Knowledge which is felt to be boring is of little use but knowledge which is assimilated eagerly becomes a permanent possession.
(Inconnu)

The brain, the brain...

If the brain were so simple we could understand it, we would be so simple we couldn't.
(Lyall Watson)

Plus c'est court mieux c'est !

Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures.
(Molière)

Simple, faux et utile

Ce qui est simple est toujours faux. Ce qui ne l'est pas est inutilisable.
(Paul Valéry, Mauvaises pensées et autres)

Une question d'application

Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien.
(René Descartes, Discours de la méthode)

Petit à petit

Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps."
(Samuel Beckett)

Manque de temps

Ce n'est point le temps qui nous manque, c'est nous qui lui manquons."
(Paul Claudel)

Il est important de ne pas comprendre

Celui qui ne comprend pas, et qui le dit est celui qui fait la plus évidente preuve d'intelligence, car il a compris qu'il n'a pas compris et c'est ce qui est le plus difficile à comprendre. Remercions-le, car il fait un cadeau à tous ceux qui, autour de lui, croyaient, à tort, avoir compris.
(Albert Jacquard)

Tout est une question de proportion

Génie talent métier débrouillardise. Il faut admettre que tout homme - quel qu'il soit - est un mélange de ces quatre facultés. Tout est dans leur proportion.
(Michel Tournier)

L'albatros

L'albatros

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

(Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal)

Plasticity is a double-edged sword

Plasticity is a double-edged sword : the more flexible an organism is the greater the variety of maladaptive as well as adaptive, behaviors it can develop ; the more teachable it is, the more fully it can profit from the experiences of its ancestors and associates and the more it risks being exploited by its ancestors and associates.
(Donald Symons)

Un voyageur immobile mais pas passif

Le lecteur doit avoir le choix du voyage et l'auteur n'est pas toujours maître de la destination.
(Georges Bouyssou)

La méthode seule est stérile

La méthode par elle-même n'engendre rien.
(Claude Bernard)

Ecriture & pensée

L'écriture produit ou modifie la pensée et ses formes.
(Yves Reuter)

Ecriture et lecture

Ecrire est une chose. Lire est une reconstruction du texte produit sous la tutelle du lecteur, et non plus de l'écrivain.
(Martine Lani-Bayle)

La forme, c'est le fond

Forma, la beauté. Le beau, c'est la forme. Preuve étrange et inattendue que la forme, c'est le fond.
(Victor Hugo)

Ah les femmes !

Je pense que les femmes seraient merveilleuses si tu pouvais tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains.
(Corto Maltese - Hugo Pratt)

True optimism

The pessimist sees difficulty in every opportunity. The optimist sees the opportunity in every difficulty.
(Winston Churchill)

The danger of knowledge

If a little knowledge is dangerous where is the man who has so much that he is out of danger ?
(Thomas Huxley)

Sérendipité

Le hasard ne favorise que les esprits préparés.
(Louis Pasteur)

A pattern language

Chaque modèle décrit un problème qui se manifeste constamment dans notre environnement, et donc décrit le coeur de la solution de ce problème, d'une façon telle que l'on peut réutiliser cette solution des millions de fois de la même manière.
(Christopher Alexander, A pattern language)

Celui qui brave les ténèbres...

Celui qui brave les ténèbres
Triomphe de l'erreur.
Sublime paix, répands ton baume,
Et puisse la Divinité
Descendre sur l'humanité.
(Mozart, La Flûte Enchantée)

Questions et réponses

Il est question de la pensée
Et réponse de la main ...
Il est question du monde
Et réponse du livre ...
Il est question de parole
Et réponse du silence
(Anne Quesemand, La fiancée de l'Aleph)

Règles de travail

Les 3 règles de travail d'Albert Einstein :

• Dans la confusion trouver la simplicité
• De la discorde faire jaillir l'harmonie
• Au milieu de la difficulté se trouve l'opportunité
  

Le programmeur et le poète

Le programmeur comme le poète, manie des abstractions voisines de la pensée pure. Il construit des cathédrales dans les airs, à partir de l'air lui-même, par le pouvoir de son imagination.
(Frederick Brooks)

Il faut oser être soi-même !

Le tout, c'est d'être comme on est, de ne pas rougir de vouloir ce que l'on veut, de désirer ce que l'on désire. Les hommes sont esclaves des normes. Quelqu'un leur a dit qu'il fallait être comme ceci ou comme cela, alors ils s'y efforcent et n'apprendront jamais quels ils furent ni qui ils sont. Du coup ils ne sont personne. Plus que tout il faut oser être soi-même.
(Milan Kundera, La Plaisanterie)

Le besoin de déchiffrer sa propre vie

Les histoires personnelles, outre qu'elle se passent, disent-elles aussi quelque chose ? Malgré tout mon scepticisme, il m'est resté un peu de superstition irrationnelle, telle cette curieuse conviction que tout événement qui m'advient comporte en plus un sens, qu'il signifie quelque chose ; que par sa propre aventure la vie nous parle, nous révèle graduellement un secret, qu'elle offre comme un rébus à déchiffrer, que les histoires que nous vivons forment en même temps une mythologie de notre vie et que cette mythologie détient la clé de la vérité et du mystère. Est-ce une illusion ? C'est possible, c'est même vraisemblable, mais je ne peux réprimer ce besoin de continuellement déchiffrer ma propre vie.
(Milan Kundera, La Plaisanterie)

Solitude

Et il me semble que c'est Ludvik qui a ordonné que je sois seul. Car ce ne sont pas les ennemis, mais les amis qui condamnent l'homme à la solitude.
(Milan Kundera, La Plaisanterie)

D'où viennent les livres ?

Nul ne peut dire d'où vient un livre, surtout pas celui qui l'écrit. Les livres naissent de l'ignorance, et s'ils continuent à vivre après avoir été écrits, ce n'est que dans la mesure où on ne peut les comprendre.
(Paul Auster, Léviathan)

La finalité des combats

Le but d'un combat c'est d'aller le plus loin possible à l'intérieur de ses propres limites ! Il faut douter, s'interroger ! C'est là que se trouve ton chemin !
(Inconnu)

La maîtrise parfaite

Le plus haut degré de l'activité, c'est l'inactivité. Le plus haut degré de l'éloquence, c'est le mutisme. La maîtrise parfaite du tir à l'arc, c'est de ne pas tirer.
(Le Maître, Atsushi Nakajima)

An inconvenient truth

En règle générale, l'homme s'efforce de cacher, de dissimuler qu'il peut se tromper. On pourrait y voir une sorte d'entente secrète : nous savons tous à quel point nous pouvons nous tromper, à quel point nous savons peu de choses, mais personne n'aime le reconnaître.
(Slader)

La recherche de la vérité par la critique

Mon problème est plutôt de défendre ma position selon laquelle la science est la recherche de la vérité par la critique. Ma position est simple : très inventive et critique. Formule ta thèse le plus précisément possible !
(Karl Popper)

La vérité est une valeur fondamentale

La vérité reste la valeur fondamentale. Mais nous ne pouvons pas atteindre la certitude. Il faut renoncer à la certitude. Elle ne nous est jamais donnée. Tout ce que nous pouvons faire, c'est soumettre à un examen autocritique nos propres théories, que nous avons forgées nous-mêmes, essayer nous-mêmes de les détruire, de les réfuter.
L'essentiel c'est l'attitude critique.
(Karl Popper)

La représentation n'est pas conditionnée par la situation

La représentation a entre autres caractéristiques primordiales de n'être pas conditionnée par la situation.
(Karl Popper)

Un moyen de parvenir à un but

Même les mots ne sont qu'un moyen de parvenir à un but.
(Karl Popper)

Concept, symbole, représentation et vérité

Je n'aime pas le concept de "concept", je n'aime pas le concept de "symbole", et je n'aime pas que l'on parle de "pensée conceptuelle". Je pense que le concept est un simple moyen pour parvenir au but. Le but est la représentation et la vérité : la représentation de propositions qui sont vraies. Le concept n'est pas vrai, un symbole non plus. Cela vaut pour le langage humain et peut-être aussi pour le langage des abeilles.
(Karl Popper)

Cerveau et langage

Le cerveau fait le langage, le langage fait le cerveau, et les deux réunis font cette entité supérieure qu'est la conscience de soi.
(Kreuzer résumant Konrad Lorenz et Karl Popper)

L'esprit humain est un phénomène collectif

L'esprit humain est un phénomène collectif, il ne peut se concevoir individuellement.
(Konrad Lorenz)

L'initiation ne se hiérarchise pas

L'univers était un point, il n'avait aucune dimension puisqu'il les contenait toutes. La révélation ne menait pas à la transcendance, mais à la globalité. Elle n'était pas un savoir absolu, mais une perception universelle. Ce qu'il y avait en bas était identique à ce qu'il y avait en haut, identique à ce qu'il y avait en bas. Rien n'était supérieur ni inférieur, tel était le seul dogme de la sagesse. L'initiation ne se hiérarchisait pas.
(Sébastien Pennes)

La solution découle de l'essence du problème

Je crois que l'important ce n'est pas la particularité du problème posé, c'est son essence, sa nature caractéristique. L'important c'est de savoir où est la question, ce qu'elle est, ce ne sont ne sont ni les chiffres ni même les formulations du problème. La solution découle obligatoirement de l'essence du problème.
(Andrea. H. Japp)

Etre un poète

Etre un poète, un vrai poète c'est devenir l'avatar de l'humanité incarnée. Accepter de revêtir le manteau du poète, c'est porter la croix du fils de l'Homme et souffrir les affres de la naissance de la Mère Spirituelle de l'Humanité. Devenir un vrai poète, c'est devenir Dieu.
(Dan Simmons, Les Cantos d'Hypérion)

Les francs tireurs de la vérité

Les mots sont les seules munitions dans la cartouchière de la vérité. Et les poètes sont les francs tireurs qui s'en servent.
(Dan Simmons, Les Cantos d'Hypérion)

Les sages femmes de la réalité

Les poètes sont les sages femmes démentes de la réalité. Ils ne voient pas ce qui est, ni ce qui peut être mais ce qui doit devenir.
(Dan Simmons, Les Cantos d'Hypérion)

La véracité de l'imagination

Je ne suis certain de rien d'autre que du caractère sacré de l'affection du coeur et de la vérité de l'imagination - ce que l'imagination capture en tant que beauté ne peut être que vérité - qu'elle ait existé au préalable ou non.
(Inconnu)

Langage et pensées

Le langage sert non seulement à exprimer la pensée, mais à rendre possibles des pensées qui ne pourraient exister sans lui.
(Bertrand Russell)

A la poursuite de la conscience

J'ai l'impression que la race humaine se trouve à la veille d'une percée majeure. Nous sommes parvenus à un point où nous devenons capable de lever un coin du voile qui nous masque la nature de notre propre esprit. Est-il encore concevable que nous retirions la main et fassions marche arrière par découragement et manque d'imagination ?
(Percy Williams Bridgman)

Acceptation et Changement

Nous devons changer ce que nous ne pouvons accepter et accepter ce que nous ne pouvons changer.
(Inconnu)

Régner n'est pas gouverner

La conscience règne mais ne gouverne pas.
(Paul Valéry)

Juste une illusion

Les illusions s'imposent à nous parce qu'en nous permettant d'éprouver du plaisir elles nous épargnent bien des peines. Par conséquent, nous devons accepter sans nous en plaindre qu'elles soient réduites en miettes lorsque parfois elles se heurtent à un peu de réalité.
(Sigmund Freud)

Une valeur somme toute relative

Il en est de certaines personnes en place comme des chevilles et des clous que l'on considère d'une absolue nécessité pour joindre toutes les parties d'un édifice, quoique leur valeur intrinsèque soit réputée nulle.
(Jean-François Parot, Le fantôme de la rue Royale)

Prendre conscience c'est prendre forme

La conscience humaine tend toujours à un langage et même à un style. Prendre conscience, c'est prendre forme. Même dans les étages inférieurs à la zone de la définition et de la clarté, il existe encore des formes, des mesures, des rapports. Le propre de l'esprit, c'est de se décrire constamment lui-même.
(Henri Focillon)

Etre et Vide

Dans le "vide" il y a le bien et non le mal. L'intelligence est "être". Les principes sont "être". Les voies sont "être". Mais l'esprit est "vide".
(Musashi Miyamoto)

L'essence de la tactique

Atteindre à la vertu par l'esprit c'est la l'essence de la tactique.
(Musashi Miyamoto)

Difficile d'être le meilleur partout

Chaque science convient à un seul grand génie, si vaste est l'art, petit l'humain esprit.
(Alexander Pope)

Nous offrons des visages multiples

Un livre est le produit d'un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices.
(Marcel Proust)

La vraie vie c'est la littérature

La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature ; cette vie qui, en un sens habite à chaque instant chez tous les hommes aussi bien que chez l'artiste.
(Marcel Proust)

Tu seras un homme, mon fils (5)

Si...

Si tu gardes ta tête quand la folie des autres,
S'acharne contre toi et te couvre de fautes
Si tu restes confiant, lorsqu'on doute de toi,
Et te veux tolérant, car l'opprobre est sans foi…
Si l'attente chez toi n'engendre aucun soupir
Que jamais médisances ne t'entraînent à mentir,
Ni qu'être détesté ne te force à haïr,
Sans de la perfection vouloir être l'image,
Ni d'aimer pérorer en imitant les sages…

Si tu gardes tes rêves sans n'être qu'un rêveur,
Évitant que penser devienne un but en soi…
Si tu peux accueillir l'Échec ou le Succès,
En faisant part égale à ces deux impostures
Si tu peux supporter que ta parole vraie,
Changée par des fripons serve aux sots de pâture,
Si l'œuvre de ta vie s'écroulant devant toi,
Tu ramasses aussitôt les morceaux sans rancœur,
Saisis tes vieux outils, et reprends le labeur…

Si tu peux mettre en jeu tout ce qui t'appartient,
Et en risquer l'enjeu d'un coup de pile ou face,
En ayant tout perdu, pourtant garder la face,
Repartir à zéro, sans un mot, ni chagrin ;
Si tu mets ton pouvoir, ton audace et ton cœur,
À servir ta cause, jusqu'à la dernière heure,
Ne pas abandonner quand plus rien ne subsiste,
En toi, que ce Vouloir, cette voix qui insiste,
Et qui te crie : "Tiens-bon ! gardes Force et Vigueur !"

Si parlant à la foule, tu gardes ta droiture,
Accompagne les rois en sachant d'où tu viens,
D'amis ou d'ennemis, redoutes point l'injure…
Si, plus qu'un seul être, pour toi compte l'humain,
Et si face à ce temps à la fuite implacable,
Tu fais à chaque instant ce dont tu es capable,
Permettant que toujours tes travaux s'accomplissent,
Avec tout ce qu'il offre, ce Monde sera Tien…
Et, bien plus encore, tu seras un Homme, mon fils !

(Rudyard Kipling - Traduction de If par Jean-François Bedel)

Tu seras un homme, mon fils (4)

Si...

Si tu peux rester calme alors que tous tes proches
Semblent perdre la tête et vouloir t'en blâmer,
Si tu peux croire en toi face à tous leurs reproches
Mais comprendre leur doute et toujours les aimer ;
Si tu peux espérer sans te lasser d'attendre,
Si tu ne sais mentir à ceux qui t'ont menti,
Si celui qui te hait, tu ne peux le lui rendre,
- Mais sans parler en Sage, ou sembler trop gentil ;

Si tu rêves - mais sans que ton rêve t'envoûte,
Si tu penses - mais non vers d'abstraites hauteurs,
Et si tu sais passer de Triomphe en Déroute
Sans te laisser berner par ces deux imposteurs ;
Si tu peux supporter qu'un vil faquin dévie
Le sens de tes propos pour abuser les sots,
Ou voir briser ton œuvre et, penché sur ta vie,
Avec de vieux outils assembler les morceaux ;

Si tu peux risquer tous tes gains à pile ou face,
Simple lot au hasard d'un seul coup suspendu,
Tout perdre, et repartir de tes débuts, sans place
En toi pour un soupir sur ton pari perdu ;
Si tu forces ton cœur, tes nerfs, tes tendons, même
Quand las de t'obéir ils s'en sont détournés,
Et si ta Volonté, résistance suprême
À ton vide total, leur dit toujours : " Tenez ! "

Si tu sais rester noble en parlant à la foule,
Si tu sais rester simple en côtoyant les rois,
Si pas plus que l'ami l'ennemi ne te foule,
Si tout homme t'est cher mais nul n'a trop de poids ;
Et si tu peux remplir la minute exigeante
De secondes valant la course que tu fis,
La Terre t'appartient et - leçon plus grisante :
- Tu seras un Homme, mon fils !

(Rudyard Kipling - Traduction de If par Hervé-Thierry Sirvent)

Tu seras un homme, mon fils (3)

Si...

Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ;
Si l'attente, pour toi, ne cause trop grand-peine :
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon ni parler trop sagement ;

Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre ;
Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon ;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon ;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordues par des coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;

Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer à pile ou face, - en un seul coup -
Et perdre - et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ;
Si tu forces ton cœur, tes nerfs, et ton jarret
À servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l'arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : "Tiens bon !"

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
À toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, - bien mieux - tu seras un Homme, mon fils.

(Rudyard Kipling - Traduction de If par Jules Castier)

Tu seras un homme, mon fils (2)

Si...

Si tu restes ton maître alors qu'autour de toi
Nul n'est resté le sien, et que chacun t'accuse ;
Si tu peux te fier à toi quand tous en doutent,
En faisant cependant sa part juste à leur doute ;
Si tu sais patienter sans lasser ta patience,
Si, sachant qu'on te ment, tu sais ne pas mentir ;
Ou, sachant qu'on te hait, tu sais ne pas haïr,
Sans avoir l'air trop bon ou paraître trop sage ;

Si tu aimes rêver sans t'asservir au rêve ;
Si, aimant la pensée, tu n'en fais pas ton but,
Si tu peux affronter, et triomphe, et désastre,
Et traiter en égaux ces deux traîtres égaux ;
Si tu peux endurer de voir la vérité
Que tu as proclamée, masquée et déformée
Par les plus bas valets en pièges pour les sots,
Si voyant s'écrouler l'œuvre qui fut ta vie,
Tu peux la rebâtir de tes outils usés ;

Si tu peux rassembler tout ce que tu conquis
Mettre ce tout en jeu sur un seul coup de dés,
Perdre et recommencer du point d'où tu partis
Sans jamais dire un mot de ce qui fut perdu ;
Si tu peux obliger ton cœur, tes nerfs, ta moelle
À te servir encore quand ils ont cessé d'être,
Si tu restes debout quand tout s'écroule en toi
Sauf une volonté qui sait survivre à tout ;

Si t'adressant aux foules tu gardes ta vertu ;
Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même,
Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi
Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur,
Si tout homme avec toi compte sans trop compter ;
Si tu sais mettre en la minute inexorable
Exactement pesées les soixante secondes
Alors la Terre est tienne et tout ce qu'elle porte
Et mieux encore tu seras un homme mon fils !

(Rudyard Kipling - Traduction de If par Germaine Bernard-Cherchevsky)

Tu seras un homme, mon fils (1)

Si...

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

(Rudyard Kipling - Traduction de If par André Maurois)

C'est à cause des liens

Je suis les liens que je tisse.
(Albert Jacquard)

Le choix des armes

Fille ou garçon, nous livrons tous nos propres batailles mais les dieux nous laissent le choix de nos armes.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer - Le Chaos)

Le silence est l'ami du prince

Le silence est l'ami d'un prince. Les mots sont comme des flèches. Une fois qu'on les a lâchés, c'est en vain que l'on chercherait à les rattraper.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer - Le Chaos)

Prévoyance

Nul homme ne part pour la chasse avec une seule flèche dans son carquois.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer - La loi du Régicide)

Il n'y a pas de pouvoirs sans dangers

La sorcellerie est une épée dépourvue de poignée. Il n'existe pas de moyen de la saisir sans risque.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer - La loi du Régicide)

Le plus court n'est pas toujours le mieux

Parfois, le chemin le plus court n'est pas le plus sûr.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer - La loi du Régicide)

Quand ou comment ?

C'est pas le quand mourir qui compte, c'est le comment.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer - La loi du Régicide)

La peur est le danger

La peur est plus tranchante qu'une épée.
(George R. R. Martin - Le Trône de Fer)

NB : le texte ci-dessous est la traduction française de "Fear cuts deeper than swords". Cette citation est souvent retrouvé dans la bouche du personnage d'Arya Stark dans la saga Le Trône de Fer (A Song of Ice and Fire en version originale).

Plan de bataille

Aucune bataille n’a jamais été gagnée en suivant aveuglément un plan, mais aucune bataille n’a jamais été gagnée sans un plan.
(Dwight D. Eisenhower)

Chef de sévice

Un vice est comme un amour, il n'y a rien qu'on ne lui sacrifie.
(Rémy de Gourmont - Pensées inédites)

Amour au masculin et au féminin

L'homme commence par aimer l'amour et finit par aimer une femme. La femme commence par aimer un homme et finit par aimer l'amour.
(Rémy de Gourmont - Physique de l’amour -- Essai sur l’instinct sexuel)

Le koan du bol

Ikkyu était un tout jeune moine dans un temple zen ou vivait aussi son frère. Un jour, ce dernier fit tomber un bol de cérémonie du thé, qui se brisa. Ce bol était d'autant plus précieux qu'il avait été offert par l'empereur. Le chef du temple le réprimanda sévèrement, ce qui fit pleurer le petit moine.

Mais Ikkyu lui dit de ne pas s'inquiéter :
"J'ai de la sagesse, je peux trouver une solution."

Il ramassa les morceaux de céramique, qu'il mit dans sa manche de kolomo, et alla se reposer dans le jardin du temple, attendant paisiblement que le maître ne revint. Dès qu'il l'aperçut, il alla à sa rencontre et lui demanda :
"Maître, les hommes nés en ce monde, meurent-ils ou ne meurent-ils pas ?
- Ils meurent certainement, répondit le maître. Le Bouddha lui-même est mort.
- Je comprends, dit Ikkyu, mais pour ce qui est des autres existences, les minéraux et les objets sont-ils eux aussi destinés à mourir ?
- Bien sûr, répondit le maître. Toute chose ayant forme doit nécessairement mourir, quand le moment est venu.
- Je comprends, dit Ikkyu. En somme, comme tout est périssable, on ne devrait pas avoir à pleurer ni à regretter ce qui n'est plus, ni à se fâcher contre la destinée.
- Non, bien sûr! Où veux-tu en venir? questionna le maître."

Ikkyu sortit alors de la manche de son kolomo les débris du bol qu'il présenta à son maître. Celui-ci en resta bouche bée.
(Anonyme)

PS : j'ai trouvé ce petit texte sur ce site. Un kōan est (dans le sens dans lequel il est employé ici) une courte phrase ou brève anecdote absurde ou paradoxale utilisé dans certaines écoles du bouddhisme zen comme objet de méditation ou pour déclencher l’éveil.

Face à l'inconnu

L'échec est l'incapacité à considérer ce qui n'est pas présentement connu.
(Anonyme/Inconnu)

Aux livres citoyens !

Le peuple, c'est tous ceux qui ne comprennent pas.
(La Culture des idées - Rémy de Gourmont).

Publier le message

Qu'est-ce qu'une irreligion ?

L'irreligion est une religion.
(La Culture des idées - Rémy de Gourmont)

Savoir et ignorance

Savoir ce que tout le monde sait, c'est ne rien savoir. Le savoir commence là où commence ce que le monde ignore.
(Promenades philosophiques - 1905 - Rémy de Gourmont)

La seule excuse de l'écrivain

La seule excuse qu'un homme ait d'écrire, c'est de s'écrire lui-même, de dévoiler aux autres la sorte de monde qui se mire en son miroir individuel ; sa seule excuse est d'être original ; il doit dire des choses encore non dites et les dire en une forme non encore formulée. Il doit se créer sa propre esthétique - et nous devons admettre autant d'esthétiques qu'il y a d'esprits originaux et les juger d'après ce qu'elles sont et non d'après ce qu'elles ne sont pas.
(Le livre des masques - Rémy de Gourmont)

You'll be a Man, my son !

If...

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:

If you can dream - and not make dreams your master;
If you can think - and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build 'em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: 'Hold on!'

If you can talk with crowds and keep your virtue,
' Or walk with Kings - nor lose the common touch,
if neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds' worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that's in it,
And - which is more - you'll be a Man, my son!

(Rudyard Kipling)

Propos sur le bonheur

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité, et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.

Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d'héroïsme.

Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait.

Soyez en paix avec dieu, quelle que soit votre conception d'elle ou de lui, et quelles que soient vos peines et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Soyez positif et attentif aux autres.

Tâchez d'être heureux.
(Anonyme)

PS : j'avais vu ce petit texte à l'auteur inconnu sur un site dont je n'ai pas retenu l'URL, il y a quelques années de cela et je l'ai retrouvé sur ce site dernièrement.

La raison des actes

Là git peut-être le secret. Moins importe ce que nous faisons que notre raison de le faire.
( "L'ombre maléfique" - George R. R. Martin - Le Trône de Fer)

Savoir prendre son temps

Qui se hâte sa vie durant hâte simplement sa mort.
( "La bataille des rois" - George R. R. Martin - Le Trône de Fer)

J'affronterai ma peur

La peur n'a rien de honteux, seule compte la manière de l'affronter.
( "La bataille des rois" - George R. R. Martin - Le Trône de Fer)

The enemy of thruth

The enemy of the truth is very often not the lie—deliberate, contrived, and dishonest - but the myth - persistent, persuasive, and unrealistic.
(John F. Kennedy)

Make your choice !

We must all suffer one of two things: the pain of discipline or the pain of regret or disappointment.
(Jim Rohn)

How to make enemies ?

If you want to make enemies, try to change something.
(Woodrow Wilson)

There all the honor lies

Que pèse l'honneur, contre l'amour d'une femme ? Que pèse le devoir, contre un nouveau-né qu'on étreint..., ou contre le souvenir d'un frère qui sourit ? Du vent, des mots. Des mots, du vent. Nous ne sommes que des créatures humaines, et les dieux nous ont créées en vue de l'amour. C'est là notre auguste gloire, là notre auguste tragédie.
(George R. R. Martin, Le Donjon Rouge - Le trône de fer)

Take the time !

Slow down and remember this: Most things make no difference. Being busy is a form of mental laziness - lazy thinking and indiscriminate action.
(Timothy Ferriss)

Homme de principe

Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder.
(Oscar Wilde)

Une ire destructrice

La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu'elle brise.
(Sénèque)